TRANSMETTRE

  • conférences - recherche 


   28-29 mars, 1-2-3 juillet 2016 
La Manufacture, Lausanne, Suisse
séminaire de recherche : La composition chorégraphique aujourd'hui - Quels outils pour quelles positions chorégraphiques ?
À l'initiative de Myriam Gourfink, artiste chorégraphique, Julie Perrin, maître de conférence-chercheure et Yvane Chapuis, historienne de l’art, responsable de la Recherche, Manufactur, ce séminaire de Recherche étalé sur toute l'année 2016, invite une dizaine de chorégraphes contemporains à réfléchir collectivement sur leurs outils de composition personnels.

(extrait du dossier de présentation) 
Cette recherche souhaite préciser la complexité de ces pratiques, constitutives de la création contemporaine, à partir d’un premier état des lieux des démarches de composition de dix chorégraphes vivant et travaillant actuellement dans l’Europe francophone, rassemblés pour cette étude. Marco Berrettini, Nathalie Collantes, DD Dorvillier, Myriam Gourfink, Thomas Hauert, Rémy Héritier, Daniel Linehan, Laurent Pichaud, Loïc Touzé et Cindy Van Acker engageront une réflexion collective sur la façon dont chacun procède et conçoit la composition. Il s’agira d’identifier, de décrire, et de nommer leurs procédures chorégraphiques. 
Chacun réfléchira et exposera ses principes de composition, la place de la composition aux différents stades du processus de création, les outils de composition sollicités, les liens entre composition, production d’un matériau et interprétation, et enfin ses modèles ou son positionnement par rapport à l’histoire de la composition en danse. Les témoignages, analyses et explications des chorégraphes seront conduits lors de séances de travail collectives et menés sur la base d’un questionnaire accessible en ligne sur le site internet de la Manufacture. Le déroulement comme la synthèse de ces échanges procèdera par méthode comparative, en tenant compte de l’histoire des techniques compositionnelles, et dans la perspective d’un enrichissement de la connaissance de la créativité des démarches de composition aujourd’hui.
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   25 juin 2015 
Centre d'Art La Panacée,
Montpellier
visite : la visite Point de vue, 15h
Carte blanche à un intervenant extérieur, la visite point de vue est un dispositif du centre d'art de La Panacée de Montpellier qui propose à un groupe de visiteurs de traverser l'exposition en cours à travers une approche délibérément singulière.
La prochaine exposition Terminal P, qui sera inaugurée le 18 juin, fait écho aux codes et usages des aéroports dans leur dimension à la fois voyageuse et artificielle, globale et commerciale, mobile et coercitive.
En réponse à ce contexte de codes, de flux et de migration, Laurent Pichaud prépare une visite axée sur la notion de hors-champs, où la partie habituellement non-visible du centre d'art sera mis en parallèle avec ce qui reste caché dans les aéroports.
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   12-18 janvier 2016 
Musée Enpaku, Université Waseda
Tokyo, Japon
Exposition : Who dance ? Actuality of choreography
colloque : danser hors des théâtres - le musée et le paysage

Dans le cadre de l'exposition Who dance ? Actuality of choreography, organisée au musée universitaire Enpaku de l'Université Waseda de Tokyo, la chercheuse en danse Julie Perrin et Laurent Pichaud sont invités pour une journée de colloque le 16 janvier 2016. Leurs présentations respectives, pensées comme complémentaires, interrogeront les rapports qu'entretient la danse avec des espaces non exclusivement théâtraux :
yannick guédon (performeur) et NOMADS de l'artiste andres serrano, dans VISITE GUIDÉE de laurent pichaud, carré d'art - musée d'art contemporain de nîmes, 2005
• danser hors des théâtres : le musée
Laurent Pichaud
A partir d’un exemple pris dans l’exposition Qui danse? Actualité de la chorégraphie à Tokyo, le chorégraphe Laurent Pichaud témoignera de sa pratique de visite guidée par la danse qu’il a mis en place depuis 2003 dans différentes musées en France. De manière plus large, et en regard de ses autres pratiques de danse hors des théâtres, il interrogera comment le geste dansé a une fonction de faire voir le contexte environnant dans lequel et pour lequel ce geste est créé.

Cette présentation s'inventera sous forme d'une visite guidée de l'exposition Who dance ? filmée les jours précédents le colloque puis projetée le 16 janvier.

• danser hors des théâtres : le paysage
Julie Perrin
Si l'histoire du paysage est traditionnellement rattachée à la littérature et la peinture, comment l'art chorégraphique s'inscrit-il aussi dans l'histoire de l'invention du paysage? L'expérimentation en plein air (en ville ou à la campagne) charge l'espace de signification, de symboles et de désirs, construisant de nouvelles situations susceptibles de redéfinir nos usages de la ville, nos représentations de la nature, tout autant que les cadres de l'art.
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   9 novembre 2015 
Laboratoires d'Aubervilliers
Cycle de conférences : Comment faire d'une classe une œuvre d'art ?

Une pédagogie par la création

Lundi 9 novembre 2015, 15h30-h17h30
Laurent Pichaud présente le domaine nomade, projet créé au Lycée professionnel Georges Lamarque de Rillieux-la-Pape suite à l’invitation du Centre Chorégraphique National de Rillieux.
Une vingtaine de lycéens ont participé à ce projet, création spécifique au site du lycée.

" Le domaine nomade que nous avons créé au Lycée professionnel Georges Lamarque durant l’année scolaire 2013-2014 répondait à plusieurs approches simultanées et complémentaires :
• Créer, in situ, une visite chorégraphique du lycée par les lycéens – c’est-à-dire par des corps non danseurs…
• Décadrer la vision habituelle et fonctionnelle du lycée chez les élèves eux-mêmes et les visiteurs – c’est-à-dire poétiser un lieu de vie…
• Transformer une résidence d’artiste habituellement pensée par la pédagogie en une création artistique avec les lycéens – c’est-à-dire inventer une pédagogie par la création. "
Comme souvent, cette conférence sur un projet in situ s'effectue in situ. Ainsi le dispositif choisi, faisant déambuler le conférencier et les spectateurs dehors et dans les Laboratoires d'Aubervilliers, permet d'incarner comment un geste artistique, pensé pour des lieux non spécifiquement artistiques, interroge le contexte dans lequel et pour lequel ce geste est créé.


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  • expositions  


   décembre 2015 - février 2016 
Den Frie, Contemporary art center
Copenhagen
Exposition : Those who love spiders, and let them sleep in their hair  

Le trio d'artistes iraniens, Rokni et Ramin Haerizadeh et Hesam Rahmanian, basés à Dubaï, ont incorporé à leur exposition-installation de Copenhague, une vidéo de Deborah Hay et Laurent Pichaud.




Cette vidéo, à voir ici, dite du baiser harmonica, avait servi d'image visuelle pour la création de leur duo : indivisibilités, créé en 2011 au Festival de Montpellier danse.

L'exposition de Copenhague est visible jusqu'au 26 février.












  • workshops 


 6-10 juin 2016 
Association Sentiers, Lamelouze
workshop : terrains - danse et paysage

Invité par l'association Sentiers à une résidence de territoire durant deux années 2016-2018, à la suite des artistes Catherine Contour et Matthias Poisson, Laurent Pichaud engage une première présence à Lamelouze ce printemps par une proposition pédagogique.
Accompagné des chercheuses Julie Perrin et Anne Kerzerho, il invite les artistes - chercheurs - étudiants en danse du Master exerce de Montpellier à venir s'immerger une semaine dans ce paysage rural cévenol et à investir artistiquement le terrain communal du village.
Ce temps pédagogique et artistique, où les étudiants arpenteront chorégraphiquement ce "terrain d'expériences", sera ponctué d'une rencontre publique le jeudi 9 juin à 18h30.
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 mars-avril 2015 
La chartreuse
Villeneuve les Avignon
atelier de pratique in situ : collège Le Mourion

Clarie Bourgoin, enseignante EPS au Collège, fait appel à Laurent Pichaud pour trois ateliers in situ à la Chartreuse de Villeneuve les Avignon. Adapter sa danse à un contexte, ressentir et visiter un lieu par le corps sensible... toute une série d'approches chorégraphiques sont stimulées avec un groupe d'élèves afin de préparer une visite guidée par la danse du Collège en juin 2015.

En regard de cette approche chorégraphique, des ateliers d'écriture sont organisés avec les collégiens afin de faire du lieu la base première d'un imaginaire à l'œuvre.
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 1 décembre 2014 
Paris,
Laboratoire du Geste / Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne
Colloque : ART, TEMPS & PERFORMANCE : décaler les gestes
stage : le temps du hors champ


(texte de présentation donné aux stagiaires)
" La pièce chorégraphique avait lieu dans des gymnases. Nous avions titré une des séquences : les objets de l'actualité. Pendant une minute, les onze interprètes quittaient le lieu en courant, laissaient les spectateurs seuls, et revenaient chargés d'un objet qu'ils venaient de trouver à l'extérieur et qui témoignait de ce qui se passait en dehors du spectacle qui avait lieu dans le gymnase.
C'est devenu, depuis, une donnée stimulante de toutes mes pratiques artistiques dans les espaces publics : comment un geste – chorégraphique, plastique, littéraire, etc. – créé in situ, témoigne de ce qui continue de se passer au-delà de l'espace-temps artistique dans lequel et pour lequel il est créé.
Appelons cela durant l'heure et demi de notre workshop
sis dans le Colloque ART, TEMPS & PERFORMANCE,
sis dans et autour la salle 250,
sis rue des bergers, Paris XVè, ou ailleurs,
le temps du hors-champ "
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 17-21 novembre 2014 
Arles,
École Nationale Supérieure de Photographie
Workshop : Pratiquer l'in situ



(texte de présentation donné aux stagiaires)
pratiquer l’in situ,
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quelques données,
« les lieux que je décide d’investir n’ont pas besoin de danse
le site qui existe, existait, existera sans la danse, contient toutes sortes de lisibilité – architecturales, sociologiques, mémorielles, culturelles –, ma pratique de l’in situ se doit d’intercepter ces lisibilités, et non de les esquiver, ou pire, de les illustrer
dans l’in situ que je pratique, la scène c’est le champ de vision de chaque spectateur
le but n’est pas de transformer le site choisi en un théâtre, c’est en ce sens que ma pratique de l’in situ ne peut s’apparenter aux disciplines dites des “arts de la rue”. Il ne m’intéresse pas de reproduire des codes de représentations d’origine théâtrale dans un site non spectaculaire, le risque est trop grand de transformer le site en décor
j’aime activer la part chorégraphique du regard du spectateur
il y a un jour, tous les jours, où le travail de création doit cesser de s’identifier à des composants extérieurs : modèles, référents... et accepter de s’identifier à son propre inconnu
la peur du vide, cet espace trop grand qui nous échappe, qui mesure notre petitesse, et que l’on veut donc combler, réduire à notre échelle, nous empêche d’apprécier la qualité de cet inconnu. Le site, encore une fois parce qu’il n’a pas besoin de ce qu’on lui propose mais qui sait nous accueillir, nous assure que la démarche artistique échappera au prévisible, au déjà-su, au reproductible »

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et un postulat,
dans la pratique de l’in situ de ce workshop nous poserons et expérimenterons équivalence et simultanéité entre :
regarder et être regardé
cadrer et être cadré
présenter et être présenté


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 17 octobre 2014 
Montpellier,
Centre Chorégraphique National de Montpellier languedoc-Roussillon
fête des 30 ans des centres chorégraphiques nationaux
émission de radio : J'ai 30 ans, émission en public animée par Vincent Cavaroc sur Divergence FM, 18h30

Laurent Pichaud est invité à participer à cet anniversaire à sa manière :
celle d'une visite guidée de certains lieux clefs du bâtiment des Ursulines, qui abrite le Centre Chorégraphique National de Montpellier, à travers les témoignages de ceux qui y travaillent.

À écouter en direct à partir de 18h30 sur Divergence FM...




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 23-24-25 septembre 2014 
Rillieux-la-Pape,
Centre Chorégraphique National / direction : Yuval Pick
PREAC Danse et arts du mouvement en Rhöne-Alpes
stage : Rencontre autour de la performance et de la mise en jeu du corps







Laurent Pichaud est invité pour plusieurs interventions lors de ce premier PREAC Rhône-Alpes :

Mardi 23, 17h30-19h : Atelier de pratique en grand groupe (tous les stagiaires
" Et pourquoi pas se lancer, tous ensemble, dans la construction d'une performance ? Nous avons un lieu : la grande salle, nous sommes une cinquantaine et, en ce deuxième temps d'après-midi, nous aurons déjà plein de questions à expérimenter, incarner et adresser "

Mercredi 24, 14h30-16h30 : Atelier de pratique en 2 groupes (25 stagiaires)
" Danse, chorégraphie, performance. Avant de se lancer dans un travail de précision et/ou de définition, n'oublions pas que toute démarche artistique est d'abord affaire d'expérience. À faire des expériences, et si possible là où l'on sait que l'on ne sait pas... "

Mercredi 24, 17h-18h30 : Témoignages sur une résidence d'artiste au Lycée professionnel G. Lamarque de Rillieux-la-Pape, avec Laurent Pichaud (chorégraphe), Monique Faynet (Proviseure du lycée), Maryse Brangier et Véronique Odin-Mokedden (enseignantes et coordinatrices du projet au lycée), Gwenaële Magnet (responsable du développement au CCN de Rillieux-la-Pape/Direction Yuval Pick)
" Le domaine nomade que nous avons créé au Lycée professionnel G. Lamarque répondait à plusieurs approches simulatnées et complémentaires : Créer, in situ, une visite chorégraphique du lycée par les lycéens – c'est-à-dire par des corps non danseurs... Décadrer la vision habituelle et fonctionnelle du lycée chez les lycéens – c'est-à-dire poétiser un lieu de vie... Transformer une résidence d'artiste habituellement pensée par la pédagogie en une création artistique avec les lycéens – c'est-à-dire inventer une pédagogie par la création. C'est autour de ces différentes approches que nous vous convions à venir réfléchir avec nous "

Jeudi 25, 9h-10h30 : "Paroles croisées autour de / sur / par la notion de performance", Céline Roux et Laurent Pichaud, qui ont choisi de ne révéler que le titre de leur intervention

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 samedi 23 août 2014 
Genève, Suisse
Théâtre de L'usine
Stage : Déjeuner sur l'herbe

laurent pichaud et frédéric seguette

À l'invitation du Théâtre de L'usine de Genève, Frédéric Séguette, directeur du Festival Plastique Danse Flore à Versailles, accompagné des artistes Vincent Lahache, Mathias Poisson et Laurent Pichaud conçoivent un stage de deux jours.


proposition de Laurent Pichaud :
Nous regardons ensemble le début d'une conférence de l'anthropologue François Laplantine lors du colloque : La rue comme espace chorégraphique, Université de Rouen, juin 2014. Il y propose, entre autres, de penser ses pratiques sous un modèle chorégraphique. En inversant le point de vue, Laurent Pichaud propose aux stagiaires d'aller investiguer l'espace public de Genève à travers une succession de processus artistiques afin d'y déceler ce que pourrait être un portrait chorégraphique de Genève.
Différents lieux seront investis, en particulier la place de Plainpalais où passants, marché aux puces et boulistes créent un contexte spécifique en cet après-midi ensoleillé. Les expérimentations mettent surtout au travail le regard chorégraphique que l'on peut porter aux mouvements de la ville, alors même que les présences artistiques que nous agissons ne cherchent aucunement à faire spectacle.





place de plainpalais